Bien choisir sa classe préparatoire scientifique

Il convient de vous défaire, de tout ce que vous avez pu lire ou entendre, au sujet des classes préparatoires scientifiques, pour n’en retenir que l’essentiel. Elles sont réputées difficiles, élitistes… Qu’en est-il vraiment de ces classes donnant accès aux plus grandes écoles ?

Le profil type des élèves de CPGE

Tout se décide en classe de terminale. L’admission en classe préparatoire scientifique se fait sur dossier, sous réserve de réussite au baccalauréat. Les élèves de ces classes sont souvent très brillants. Cependant, il est tout à fait possible d’être reçu avec un niveau scolaire moyen. Le profil type ? Beaucoup sont issus d’un baccalauréat général.

Mais, là aussi, il est tout à fait possible de suivre une classe préparatoire scientifique, en ayant obtenu un baccalauréat sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D), ou encore sciences et technologies de laboratoire (STL).

Notez bien que, s’il est possible de redoubler ou “cuber” sa deuxième année de prépa, l’échec en première année est synonyme de nouvelle orientation. Dit autrement, la première année est aussi celle de la sélection.

La prépa : Deux années de labeur

En intégrant une classe préparatoire, vous vous engagez à consacrer pleinement deux, voire trois années, de votre vie à faire et à refaire des exercices de préparation aux concours. Vous ne compterez plus les heures passées en bibliothèques. À la clé ? En cas de réussite aux concours, vous pourrez intégrer la grande école tant désirée (ULM, Polytechnique, Centrale, etc.).

La charge de travail est très importante. La semaine classique comprend, en moyenne, 35 heures de cours : devoirs surveillés, travaux dirigés et interrogations orales ou khôlles. Si les sciences (mathématiques, physique, chimie…) occupent une bonne part du programme, les matières littéraires sont également enseignées (littérature, langues, géographie, etc.). Attention à ne pas négliger ces dernières, elles permettent souvent de se démarquer lors des épreuves de concours.

Faire le bon choix de la prépa scientifique 

Devant la variété des classes préparatoires scientifiques, il est souvent difficile d’arrêter un choix. Pas moins de sept types sont proposés en première année.

  • Technologie et sciences industrielles (TSI). Elle est ouverte aux élèves issus de baccalauréat sciences et technologies de l’industrie et du développement durable (STI2D) ou sciences et technologies de laboratoire (STL).
  • Technologie et physique-chimie (TPC). Peu de classes préparent cette spécialité. Elle donne accès aux écoles de chimie.
  • Technologie et biologie (TB). Elle s’adresse aux élèves ayant suivi un baccalauréat sciences et technologies de laboratoire (STL), sciences et technologies du produit agro-alimentaire (STPA) et sciences et technologies de l’agronomie et de l’environnement (STAE).
  • Mathématiques, physique et sciences de l’ingénieur (MPSI) : les matières les plus enseignées sont les mathématiques et la physique. À l’issue de la première année, les élèves intègrent la filière MP (mathématiques-physique). Elle donne accès aux écoles les plus prestigieuses.
  • Physique, chimie et sciences de l’ingénieur (PCSI). Elle ouvre la voie à deux spécialités en deuxième année. Les élèves optant pour l’option physique-chimie doivent poursuivre une deuxième année PC (physique-chimie), ceux ayant choisi l’option physique-sciences de l’ingénieur doivent continuer en PCSI.
  • Physique, technologie et sciences de l’ingénieur (PTSI). Elle est indiquée aux élèves intéressés par les systèmes industriels. La deuxième année physique-technologie prépare aux concours des Mines-Ponts, l’ENS Cachan, l’Ensam, etc.
  • Biologie, chimie, physique et sciences de la terre (BCPST). Elle ouvre aux concours agro ou encore vétérinaire. Elle ne ferme pas pour autant les portes aux écoles d’ingénieurs, de chimie, ni aux ENS.

Vous savez désormais tout, ou presque. Il ne vous reste maintenant plus qu’à choisir votre classe préparatoire scientifique. Une fois admis, il vous faudra redoubler d’effort pour la préparation aux concours aux grandes écoles. Si vous avez le sentiment de ne pas pouvoir tenir le rythme, il est fortement recommandé de suivre des cours particuliers. Ils vous donnent les bonnes méthodes de travail. Mais, dans tous les cas, la réussite ne dépendra que de vous.

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