Rentrée : gérer la pression
Que ce soit en seconde, classe déterminante pour l’orientation, ou en première et en terminale, avec le couperet du BAC, les lycéens ne sont pas à l’abri du stress. Comment démarrer l’année de manière sereine ?
D’où vient le stress ?
Le stress vient d’un déséquilibre entre ce que mon environnement me demande et la perception que j’ai des ressources dont je dispose pour y faire face.
Il se manifeste de multiples façons. Il y a le « bon stress » qui permet de trouver l’énergie de se dépasser, et le « mauvais stress » qui fait que l’on se sent dépassé…
Le mauvais stress peut créer : des maux divers et variés (maux de ventre, migraines, …), des insomnies, de la fatigue ou encore des variations d’humeur.
Comment gérer son stress ?
- Définir et partager ses objectifs : le stress étant lié au niveau d’attente de son environnement (la pression que l’on se met à soi-même ou celle mise par l’entourage), on gagne à clarifier et partager ses objectifs avec ses proches. Par exemple : « avoir une mention bien » ou encore « passer en première S ». C’est mieux que de passer l’année insatisfait de ses résultats tout en ne sachant pas exactement ce que l’on voulait atteindre et ce que son entourage attendait.
- Avoir des objectifs ambitieux et atteignables : un bon objectif ne sera ni trop simple à atteindre ni inatteignable. Afin de ne pas se disperser, il sera aussi spécifique que possible.
- Avoir conscience de ses forces et de ses faiblesses : on stresse, car on a l’impression que l’on ne va pas réussir à faire face. Or parfois ce n’est tout simplement pas vrai. Pour diminuer la pression, il faut porter un regard objectif sur ses forces et ses faiblesses et le faire en regard de l’objectif à atteindre. Et comme on n’est pas toujours bon juge de ses propres capacités, on peut demander un avis à ses professeurs ou à ses parents : suis-je capable de préparer tel cursus ? Que manque-t-il pour que j’y parvienne ?
- Avoir un plan d’action : une fois les objectifs définis, on décide de ce que l’on va faire pour les atteindre. Par exemple : objectif = faire progresser de 2 points la moyenne d’Anglais sur le premier trimestre → actions = regarder ma série préférée en VO / participer en cours d’anglais au moins une fois par semaine / relire mon cours deux fois le jour même.
Assouplir son driver
Le driver, c’est une petite voix qui conditionne nos actions au quotidien. Cette petite voix nous murmure « sois parfait », « sois fort », « fais des efforts », « sois gentil » … Et parfois cette petite voix est bien plus intransigeante que toutes les personnes qui nous entourent. Alors pour faire baisser la pression, on commence par identifier son driver et on s’autorise de temps à autre à ne pas lui obéir… Au driver « fais des efforts » on oppose une petite pause détente, une pratique sportive ludique ou autre. Au driver « sois parfait » on oppose la possibilité de ne pas être en permanence au top, au risque de s’épuiser. Etc.
Estelle Peyrard, fondatrice du blog Les Tortunettes sur le retard de développement de l’enfant et coach professionnelle.
Lire d’autres articles sur notre site :