Les écoles de commerce ont ouvert depuis déjà de nombreuses années leurs portes aux diplômés bac+3 et 4 (licence, DUT, BTS, Bachelor, master…). Ce sont des admis parallèles ou admis sur titres. Les titulaires de DUT, de BTS, de licence 2 et 3, de bachelor, de master peuvent choisir de poursuivre leurs études dans une école de commerce. Comment ? par le principe des admissions parallèles ou admissions sur titres. C’est-à-dire par les concours parallèles aux fameuses classes préparatoires CPGE. L’intérêt est d’intégrer une grande école après un bac +2 ou 3 ou même 4 sans passer par la classe tant redoutée de la prépa. Il vous faudra pour cela passer le Tage Mage et le TOEIC également en plus de passer le concours. Mais comment réussir les concours passerelles et les écoles de commerce ?
Pourquoi viser un bac+5 ?
Parce que les écoles de commerce permettent à termes d’obtenir un diplôme bac+5 (master) valorisant sur le marché de travail. Ensuite parce que nombreux sont ceux qui, lassés par le système universitaire trop théorique, choisissent de tirer profil de leurs acquis pour obtenir une double compétence commerciale et managériale et décrocher un diplôme d’une grande école souvent prestigieuse. Vous pouvez accéder aux mêmes écoles avec une prépa au concours Sesame et une prépa au concours Acces en terminale.
Les concours Passerelle pour qui ?
Si le taux des étudiants issus de CPGE représente 38,5% des admis en première année pour les écoles en 3 ans et 21,5% pour les admissions post-bac (écoles en 5 ans), les grandes écoles accueillent désormais 40% d’étudiant issu des concours passerelle ou admissions parallèles dont 18% issus des filières universitaires IUT, et 13% des DUT et BTS. Les écoles de commerce ne puisent pas uniquement dans leur vivier des candidats issus des filières économiques et commerciales dont le nombre n’a pas autant augmenté sur le nombre d’élèves en école.
Les écoles ouvrent également leurs portes à des promotions de juristes, scientifiques ou littéraires. Elles sont friandes de profils académiques et culturels différents de ceux qu’on trouve en classe préparatoire aux grandes écoles. Les écoles pratiquent des politiques de recrutement différentes à l’égard des candidats. Toutefois, il existe des concours passerelles permettant une homogénéité dans le recrutement. De même, la plupart des candidats ont déjà une connaissance du monde de l’entreprise et ont des expériences professionnelles soit à travers des stages, de l’apprentissage ou encore des jobs d’été. Ils sont mieux préparés que leurs camarades pour poursuivre une formation en alternance.
Concours et sélection
Le principe des admissions parallèles est certes bien établi, mais le recrutement n’en est pas moins différent selon le type d’école. Certaines sélectionnent leurs candidats sur dossier de candidature, doublé le cas échéant de tests et d’entretiens de motivation. C’est le cas le plus fréquent pour les admissions en 2ᵉ année des écoles de commerce. Pour permettre une meilleure lisibilité du système des admissions parallèles, les écoles de commerce se sont organisées en banques d’épreuves communes et proposent des concours communs d’admission (passerelle, tremplin, banque d’épreuve DUT-BTS, etc.).
Ceci permet aux candidats de savoir à quoi ils s’attendent et pouvoir se préparer à ces concours. Ces concours permettent ainsi de récompenser les élèves qui n’ont pas forcément un excellent dossier scolaire qui réussissent le concours d’intégrer un parcours prestigieux. Le concours d’écoles de commerce Passerelle est ainsi préparé par beaucoup d’étudiants qui rêvent des prestiges des écoles de commerce.
Meilleure insertion professionnelle, progression de carrière plus rapide, les écoles de commerce offrent un cadre plébiscité par les entreprises. Elles constituent un atout important sur le CV.
Après le concours, la scolarité est moins difficile
Est-ce parce que les prépas rationnaires connaissent un rythme moins effréné après la préparation du concours et qu’ils ont une forte envie de récupérer. Toujours est-il que l’idée a germé qu’une fois passé les concours, la scolarité parait moins studieuse au sein des écoles. Ce sentiment de liberté peut enivrer certains. Dans les écoles, libre à chacun de préparer son avenir professionnel, de choisir son parcours de formation, la finalité de ses stages, d’opter pour une année.
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